Abstract: | La dégradation de l'environnement dans les îles du sud-ouest de l'océan Indien - Madagascar, Maurice, Comores, Seychelles - déjà dénoncée dans les années soixante-dix s'est accélérée brutalement depuis cette période. Le juridique joue dans ce domaine un rôle important. De tout temps des normes en faveur de la protection de l'environnement ont été édictées dans l'océan Indien. La multiplication des textes pris dans des buts différents, sans aucune coordination d'ensemble a contribué à diminuer l'impact de ces législations. L'effet négatif de l'absence de protection généralisée est amplifié par une ineffectivité du droit en matière d'environnement de plus en plus marquée, jusqu'à une époque récente; en particulier quand la norme remet en cause le développement du pays concerné. L'insuffisance des moyens, les exigences du développement et l'ampleur du problème à traiter risquaient à terme de paralyser l'effort de protection. Cette situation semble devoir évoluer favorablement devant l'engagement de plus en plus marqué des organisations internationales dans ce sens. Toutefois l'adoption de nouvelles normes et de nouvelles institutions risque d'être vouée à l'échec si une réflexion n'est pas menée sur les conditions nécessaires à l'obtention d'une bonne effectivité de ce droit dans les îles concernées, à savoir le droit fondamental à l'environnement, son élaboration et les mesures complémentaires. Notes, réf. |