Abstract: | Le nouveau droit successoral au Burkina Faso résulte du Code des personnes et de la famille, adopté par le Conseil des ministres depuis le 16 novembre 1989. L'auteur examine les principes fondamentaux de la réforme successorale, ceux qui régissent la dévolution successorale ou vocation héréditaire et la transmission et la liquidation de la succession, en vue de mettre en évidence son option moderniste. Ensuite il s'interroge sur l'avenir du nouveau droit des successions, vu l'inévitable affrontement entre la loi et le droit traditionnel. Tout en exprimant ses inquiétudes sur le risque d'ineffectivité, il entrevoit, au travers de la politique législative de l'État burkinabè, dans laquelle le discours très transformateur est largement tempéré par la souplesse de la pratique, un pari délibéré sur l'avenir. Notes, réf. |