Abstract: | En 1821 la flotte de guerre tunisienne fut détruite dans une tempête. A peine reconstituée elle fut à nouveau anéantie durant le conflit de Navarin en 1827. Ainsi le Bey de Tunis se trouva sans défense marine au moment même où les intérêts européens se concentraient en Afrique du Nord Ottoman. Pour faire face aux mires du Royaume des Deux Siciles et de celui de Sardaigne dirigées vers Tunis, il reconstruisit une petite flotte en faisant appel aux arsenals de la Goelette pour les corvettes et aux chantiers navals de Marseille pour les frégates avec l'accord de Paris. L'auteur a écrit cet article à l'aide de documents originaux fournis par le Consulat des Deux Siciles à Tunis conservés aux Archives d'Etat de Naples et qui n'ont jamais été publiés auparavant. Notes, réf., rés. aussi en anglais. |