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Periodical article | Leiden University catalogue | WorldCat |
Title: | La Cour suprême, la compétition électorale et la continuité politique au Cameroun: la construction de la démocratisation passive |
Author: | Sindjoun, Luc |
Year: | 1994 |
Periodical: | Africa Development: A Quarterly Journal of CODESRIA (ISSN 0850-3907) |
Volume: | 19 |
Issue: | 2 |
Pages: | 21-69 |
Language: | French |
Geographic term: | Cameroon |
Subjects: | liberalism democracy elections 1992 presidential elections supreme courts |
External link: | https://www.jstor.org/stable/43658336 |
Abstract: | L'étude des recompositions sociopolitiques en Afrique est devenue dans une certaine mesure le domaine privilégié des prénotions libérales, de l'illusion de la prédestination ou de l'inéluctabilité démocratique. Dans le cadre de l'étude de la mutation politique au Cameroun, cette illusion finaliste est rejetée dans cet article, qui envisage l'hypothèse de la continuité relative ou de la libéralisation par le haut. L'élection présidentielle anticipée du 11 octobre 1992 participe de la libéralisation par le haut tant en ce qui concerne sa programmation que son encadrement législatif. De par la loi électorale, c'est la Cour suprême qui doit réguler la compétition électorale et proclamer le vainqueur. Or, celle-ci est intégrée dans l'ordre dirigeant. Au Cameroun, les hauts magistrats sont en fait des hauts fonctionnaires. Le rôle de la Cour suprême est déterminé par la société politique et vise à légitimer le processus de 'changement' politique. En définitive, la libéralisation conservatrice ou la 'démocratisation' passive qui affecte la société politique camerounaise est un site privilégié d'observation des stratégies de pérennité de la formation dirigeante de facture bureaucratique. Bibliogr., notes, réf., rés. en anglais. |