Abstract: | En raison de la discontinuité territoriale, l'ancien empire portugais en Afrique représente un terrain qui offre d'énormes diversités qui influent sur la politique culturelle et linquistique des cinq nations africaines de langue portugaise après leur indépendance. Chacun de ces pays est sorti de l'espace portugais en intégrant dans son identité linguistique une partie du passé, dans certains cas les langues africaines, et maintenant des langues européennes différentes qui correspondent à des situations actuelles. La lusophonie est sans doute en perte de vitesse sauf en Angola qui va à coup sûr rester complètement lusophone en raison de l'urbanisation. Pour les autres pays comme le Cap-Vert, St-Thomas et Prince et la Guinée-Bissau qui ont déjà une langue nationale, le ou les créoles, il est sûr que avec les créoles ces nations seront des pays non plus lusophones. En revanche, le domaine pour lequel il y a une sorte de consensus général c'est la lusographie: l'utilisation du portugais comme langue écrite, comme espace de l'école, comme espace de la presse, comme espace de la religion, comme espace du Journal Officiel. La quasi-totalité des écrivains de tous les pays utilisent le portugais comme langue d'expression littéraire. Discussion (p. 408-413), présentation de l'auteur par Pierre Verin (p. 399). |