Abstract: | En 1968, le législateur de Madagascar a été soucieux d'élaborer un droit nouveau répondant aux besoins d'un État indépendant mais en même temps de préserver les dispositions originales de la coutume malgache. Ainsi le droit successoral malgache, réglé par la loi no. 68-012 du 4 juillet 1968 relative à la succession, aux testaments et donations, se trouve être la consécration d'un mariage entre deux cultures: occidentale et nationale. Le caractère patriarcal de la société malgache confère au chef de famille un droit en principe absolu sur ses biens. Ce droit se trouve être consacré par le principe du 'masi-mandidy'. Or, tout en reconnaissant la primauté de l'État et de l'individu prêchée par le droit moderne, le législateur a réservé une place de choix à la solidarité familiale tenue en haute estime par la coutume. Cependant, afin d'atténuer les effets néfastes du conservatisme coutumier, il a tenu compte des soucis économiques et de changement du droit moderne. Notes, réf. |