Abstract: | Jusqu'à la fin du XIXe siècle, s'il existe bien des îlots de sédentarité soumis à un pouvoir féodal qu'exercent les tribus, ces tribus sont elles mêmes plus ou moins soumises à des seigneurs locaux ou au pouvoir central. Dès lors, nomades, semi-nomades et sédentaires sont impliqués dans des rapports multiples qui les unissent les uns aux autres d'une part, et/ou contre le pouvoir politique, d'autre part. Ainsi, cette relation nomade/sédentaire semble elle-même recouverte par un système plus complexe d'alliances qui, loin d'isoler chaque groupe dans son territoire propre, les situe dans un horizon psychologique collectif. La relation spécifique nomades/sédentaires, relation essentiellement économique, a laissé des traces dont l'importance se fait sentir aujourd'hui encore, tant dans l'organisation socio-économique que dans les mentalités. Notes. |