Abstract: | Deux ordres de problèmes se posent à la magistrature dahoméenne: 1. assurer la qualité du corps judiciaire par un mode de recrutement qui garantisse l'aptitude des futurs magistrats à exercer pleinement les fonctions judiciaires; 2. organiser un code de promotion qui stimule les magistrats vers plus de compétence. Au lendemain de l'Indépendance le recrutement se fit à un niveau peu élevé, à l'heure actuelle, la moitié de l'effectif de la magistrature est composée de licenciés en droit. L'organisation d'un mode de promotion est plus difficile à concevoir. La difficulté vient de ce que les magistrats ont des origines diverses et de ce qu'il apparaît nécessaire de garantir aux plus jeunes la possibilité de grimper grâce a leur ardeur de travail, tout en conservant aux moins jeunes les avantages de carrière que leur confère l'ancienneté relative. Trois résolutions possibles sont proposées. |