Abstract: | La culture du blé sur les hauts plateaux de l'Adamaoua au Cameroun paraît techniquement possible avec des rendements moyens de l'ordre de 15 à 20 quintaux à l'hectare, mais elle exige l'emploi simultané de techniques parfois élaborées et coûteuses parmi lesquelles on peut citer: le choix de variétés adaptées telles que pour l'instant Sonalika, Japateco, Chris du Sénégal; le mode de préparation des terres par labour à la charrue à soc pendant les premières années, l'affinage au pulvériseur ou au cultivateur; la fertilisation phosphatée de redressement; l'emploi d'une fumure azotée annuelle; l'apport de matière organique; le traitement des semences aux organomercuriques; la mise sur pied-d'un calendrier cultural serré pour le blé qui oblige à effectuer les semis par avion; la lutte contre l'érosion par la culture en bandes alternées et les fossés de déversion; la rotation de la culture du blé avec le maïs, le soja grain ou le soja engrais vert. La rentabilité de l'opération paraît discutable si les entrants, notamment les engrais ne sont pas ramenés à un niveau acceptable par d'éventuelles subventions. Bibliogr., fig., notes, photos, tab., rés. en français, anglais et espagnol. |