Abstract: | L'instabilité et la pauvreté dont continue de souffrir le continent africain puisent leurs racines, entre autres facteurs, dans la négation des droits de l'homme. Dans ce contexte, la démocratisation qui s'est amorcée au début des années 1990 a de fortes chances d'échouer, le pouvoir et son exercice étant toujours perçus comme le moyen le plus sûr pour s'enrichir. Il s'agit là d'attitudes contraires à l'État de droit pourtant seul capable d'offrir un gîte sûr pour l'épanouissement des droits de l'homme. L'auteur évoque la nécessité de respecter les fondements et les principes de l'État de droit et la diffusion des principes des droits de l'homme comme facteur préventif de conflits. Il traite du compromis républicain comme fondement de la légitimité du pouvoir d'État, des dangers résultant de l'altération de la neutralité et des missions de l'administration publique, du rôle primordial de l'État national dans la protection et la promotion des droits de l'homme et de l'affermissement du rôle de la Commission africaine dans la promotion et la protection des droits de l'homme en Afrique. Notes, réf. |