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Title: | Le mandat de la Monuc et l'application de l'accord de Lusaka (9 avril 1999-15 juillet 2000) |
Author: | Kabungulu-Ngoy Kangoy, Hubert![]() |
Year: | 2000 |
Periodical: | Congo-Afrique: économie, culture, vie sociale |
Volume: | 40 |
Issue: | 349 |
Period: | novembre |
Pages: | 523-562 |
Language: | French |
Notes: | biblio. refs. |
Geographic terms: | Congo (Democratic Republic of) Central Africa |
Subjects: | civil wars peace treaties UN international relations disarmament Peaceful coexistence |
Abstract: | Du 2 août 1998, date du déclenchement de la guerre au Congo (ex-Zaïre), au 16 juin 2000, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies a adopté six résolutions consacrées à la situation dans ce pays, parmi lesquelles la résolution 1234 (9 avril 1999) passe pour la résolution de base. Cette résolution demande la signature immédiate d'un accord de cessez-le-feu. Le 10 juillet 1999 a été signé un accord cadre, communément appelé 'Accord de Lusaka', par l'Angola, la RDC, le Rwanda, le Zimbabwe, le Rassemblement congolais pour la démocratie, et le Mouvement pour la libération du Congo. Or, le mandat de la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (Monuc) a connu plusieurs fois des modifications en fonction des violations de l'accord de cessez-le-feu et du développement des hostilités entre par exemple les forces ougandaises et rwandaises sur le territoire même de la RDC. Le présent article fait apparaître l'ambiguïté de l'accord de cessez-le-feu sur le plan pratique, et montre les paradoxes dans la mission de l'ONU, qui veut mettre fin à la guerre sans intervenir. De nombreux aléas juridiques, politiques et militaires compliquent la tâche de la Mission des Nations Unies au Congo. En qualifiant le conflit de guerre civile, l'ONU ne tient pas compte de sa nature réelle, une agression extérieure; les préalables sécuritaires (pas de sécurité, pas de déploiement) constituent une deuxième entrave à la mise en oeuvre de l'accord de cessez-le-feu; enfin, à l'incapacité d'appliquer ses propres résolutions, l'ONU oppose l'incapacité des Congolais de s'entendre. L'auteur propose une approche corrective et préconise la coopération avec l'ONU de toutes les parties en RDC. Notes, réf. |