| Abstract: | La Côte d'Ivoire est en aval du château d'eau que constituent les pays riverains du nord où prennent leurs sources les grands fleuves qui traversent du nord au sud le pays. Les bassins fluviaux et l'important réseau lagunaire du sud côtier donnent à ce pays les moyens d'une politique de l'eau et les possiblités d'organisation d'une économie de l'eau. Cependant, l'auteur remarque une inadéquation entre les besoins de consommation humaine, industrielle, ceux de l'irrigation et d'une agriculture moderne et les ressources en eau disponibles ou susceptibles de l'être. En ce qui concerne la mobilisation des ressources en eau de surface, un effort particulièrement important a été enregistré au niveau de la réalisation des infrastructures aussi bien en termes de construction de barrages que de systèmes d'adduction d'eau potable à partir des forages et puits, pour les besoins des localités urbaines et villageoises. La gestion du secteur de l'eau a pris son envol dès 1973 lorsque le gouvernement décida de lancer un vaste programme national d'équipement. Plusieurs dispositions institutionnelles ont été mises en place, dont le Haut commissariat à l'hydraulique, créé en 1996. Le 2 décembre 1998 la loi portant Code de l'eau a été promulguée. Le gouvernement ivoirien a fait de gros efforts dans le domaine de la gestion de l'eau. Pourtant l'absence de planification à long terme de l'adéquation ressources en eau/besoins s'est faite au détriment de la défense de l'écosystème et de l'environnement aquatique. L'auteur souligne la nécessité d'une coordination - aujourd'hui inexistante - des politiques de l'eau avec les pays voisins. Bibliogr., rés. en anglais. |
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