Abstract: | Première industrie mondiale, le tourisme traverse une zone de turbulence depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Le secteur, qui a subi de plein fouet la crise du transport aérien, a également dû composer ces derniers mois avec la récession et l'épidémie du Sras. Mais ses capacités de rebond laissent présager le retour d'une forte croissance dès 2004. Les pays phares de l'Afrique en matière de tourisme ont été, eux aussi, la cible d'actes terroristes (Égypte, Kenya, Tanzanie, Algérie, Tunisie, Maroc). À ces événements s'est greffée une chute drastique de la fréquentation sur des destinations devenues instables (Côte d'Ivoire, Madagascar, Zimbabwe). L'Afrique du Sud, Maurice et, dans une moindre mesure, le Sénégal, ont été épargnés. Mais cela ne suffira pas à sortir le continent de sa marginalité. Ce dernier ne représente toujours que 3 pour cent des flux mondiaux et 2 pour cent des recettes totales. À eux seuls le Maroc, la Tunisie et l'Afrique du Sud représentent plus de 80 pour cent du total. L'Afrique subsaharienne continue de souffrir d'un déficit chronique d'image et d'infrastructures. Cependant, le tour-operator français Point-Afrique a fait une très belle saison (il s'agit de la saison touristique sahélo-sahélienne 2002/2003, soit du 1er octobre au 30 avril). Point-Afrique s'ouvre sur la desserte de capitales ouest-africaines et il reprend ou développe des destinations comme le Rwanda, la Libye, la Mauritanie. Le dossier traite ensuite plus particulièrement de la situation du tourisme dans les pays suivants: Afrique du Sud, Égypte, Kenya, Maroc, Maurice, Sénégal, Tunisie. [Résumé ASC Leiden] |