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Periodical article Periodical article Leiden University catalogue Leiden University catalogue WorldCat catalogue WorldCat
Title:Aksum après Aksum: royauté, archéologie et herméneutique chrétienne de Ménélik II (r. 1865-1913) à Zär'a Ya'qob (r. 1434-1468)
Authors:Hirsch, BertrandISNI
Fauvelle-Aymar, François-XavierISNI
Year:2001
Periodical:Annales d'Éthiopie
Volume:17
Pages:59-109
Language:French
Geographic term:Ethiopia
Subjects:Ethiopian Church
nationalism
monarchy
Axum polity
traditional rulers
heads of State
archaeology
About persons:Menelik II, emperor of Ethiopia (1844-1913)ISNI
Zar'a Ya'qob, negus of Ethiopia (-1468)
Abstract:Ménélik II, empereur d'Éthiopie de 1889 à 1913, ordonne, dès avant son accession au thrône suprême, une véritable archéologie des traces du passé chrétien de l'Éthiopie: il s'agissait de prouver, par de véritables fouilles, la présence d'églises chrétiennes anciennes dans le Wällo, où l'islam s'était fortement développé après le XIVe siècle. Comment comprendre cette 'politique des ruines' entreprise par Ménélik II? Les auteurs examinent le dispositif idéologique que reflète le 'Kebrä Nägäst', 'épopée nationale' qui détaille le mythe solomonien. À partir d'une lecture archéologique du 'Liber Axumae', un registre médiéval des antiquités de la ville d'Aksum conservé dans un manuscrit de l'église de Syon à la suite du 'Kebrä Nägäst', ils saisissent les motivations d'un autre roi-archéologue, Zär'a Ya'qob (r. 1434-1468). Il semble que celui-ci fut le premier roi de l'époque médiévale à donner une place centrale à Aksum. Les auteurs suggèrent que le 'Liber Axumae' est le produit d'un travail réalisé à l'époque de la présence du roi Zär'a Ya'qob, correspondant à un véritable programme de christianisation des restes antiques dans le but d'asseoir la ville comme ville sainte, de rattacher le roi à ses prestigieux ancêtres aksumites. Ainsi, la 'politique des ruines' de Zär'a Ya'qob s'inscrit dans un système théologico-politique faisant du souverain le Christ-roi, fils de la Vierge régnant sur une nouvelle Jérusalem, tandis que chez Ménélik, cette politique s'inscrit dans une entreprise de restauration identitaire et nationale face aux pouvoirs coloniaux; ce qui remet en cause le caractère supposé a-historique et fondateur du mythe salomonien. Ann., bibliogr., notes, réf., rés. en français et en anglais. [Résumé extrait de la revue, adapté]
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