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Periodical article Periodical article Leiden University catalogue Leiden University catalogue WorldCat catalogue WorldCat
Title:Emploi des expatriés et demandes de cartes de travail pour étrangers durant la guerre de 1998 à 2002 en RDC
Author:Ngub'usim M.N., Richard
Year:2004
Periodical:Congo-Afrique: économie, culture, vie sociale
Volume:44
Issue:384
Pages:217-246
Language:French
Geographic term:Congo (Democratic Republic of)
Subjects:migrant workers
employment
Abstract:Durant la guerre d'occupation qu'a subie la République démocratique du Congo de 1998 à 2002, certains immigrés se sont tout de même soumis à la réglementation nationale en matière de l'emploi des étrangers. Dans le cadre des missions de l'Association nationale des entreprises du portefeuille (ANEP), membre de la CNEE (Commission nationale de l'emploi pour étrangers), l'auteur a mené une étude qui visait en premier objectif à faire connaître ces expatriés. Il s'agissait entre autres d'examiner l'impact de la présence de ces nouveaux employés expatriés sur l'emploi des nationaux et sur l'économie congolaise en général. Au total, 240 dossiers examinés par la CNEE durant les cinq années ont été compulsés; 296 entreprises requérantes des cartes de travail pour étranger ont été identifiées durant la période, pour le bénéfice de 1463 nouveaux candidats commis à l'emploi. Les effets de la guerre ont porté d'abord au niveau du rythme d'immigration décroissant des nouveaux expatriés au cours des cinq années étudiées. La communauté indienne avoisine le quart des nouveaux hommes d'affaires enregistrés durant la période, la communauté belge vient en deuxième position. La faible proportion des sujets ouest-africains confirme que plusieurs d'entre eux travaillent sans carte de travail. Il s'agit en majorité de sujets sans formation ni qualification, qui occupent cependant souvent des postes de commandement. La majorité des nouveaux expatriés (40 pour cent) sont versés dans le secteur du commerce, la manufacture occupe 20 pour cent des nouveaux candidats. Les effets de la guerre se remarquent aussi à la nature et la taille des investissements identifiés. Seulement 19 pour cent des nouveaux employés sont associés au capital des entreprises d'accueil, en tant que co-actionnaires ou co-investisseurs. Les expatriés montrent qu'il est possible d'entreprendre au Congo; les jeunes Congolais devraient imiter leur créativité et esprit d'entreprise et relativiser le mythe du diplôme. Notes, réf. [Résumé ASC Leiden]
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