Abstract: | L'achèvement du processus de transition, durant l'été 2012, a été célébré coome l'acte de naissance d'une Somalie nouvelle. Toutefois, s'il y a eu un changement dans la configuration de l'espace politique en Somalie, ainsi que dans l'attitude de la communauté internationale vis-à-vis du gouvernement somalien, il s'agit d'un changement dans la continuité. L'enthousiasme suscité par l'élection de Hassan Cheikh Mohamoud à la présidence de la Somalie a progressivement laissé place à un sentiment de désillusion. Les accusations de corruption au sein du gouvernement se sont multipliées. La sécurité s'est à nouveau détériorée à Mogadiscio. Par ailleurs, la mise en place du fédéralism risque de provoquer des conflits claniques et de laisser la porte ouverte à une remontée en puissance du groupe armé islamiste al-Shabaab. Cet article analyse l'impact de ces développements sur de processus de construction de l'État somalien. Notes, réf. [Résumé ASC Leiden] |